DAC Pharma

DAC Pharma à Uffelte produit des médicaments vétérinaires depuis plus de 25 ans, principalement pour les oiseaux. Dans ce marché niche, les chiffres sont faibles, si bien que les possibilités de protection de la marque et de lutte contre la contrefaçon sont limitées. Le groupe Houweling a mis en place une solution adaptée.

Le scellage protège contre la contrefaçon

Un pot d’Adeno Extra Mix pour pigeons ou un complément alimentaire pour rapaces coûte environ 15 à 30 euros, explique Monique Decossaux, directrice et propriétaire de DAC Pharma. « Nous livrons certaines poudres dans le monde entier, principalement dans les pays asiatiques et au Moyen-Orient. Ce sont des pays dans lesquels nous sommes souvent confrontés à de la fraude puisque nos emballages sont réutilisés. Nous avons recherché une solution pour lutter contre ce phénomène ».

L’entreprise d’Uffelte, qui compte 18 employés, produit des médicaments de haute qualité selon les Good Manufacturing Practices (GMP). « Cela implique notamment un contrôle d’entrée stricte des matières premières, un système de suivi et de traçabilité de nos produits, ainsi qu’un laboratoire de contrôle. Immédiatement après la production, nous scellons le produit afin que le consommateur soit absolument certain que l’emballage n’a pas été ouvert pendant toute la chaîne logistique ». « Nous sommes la plus petite entreprise de production pharmaceutique certifiée GMP au Pays-Bas. Notre viabilité repose sur le fait que nous pouvons facilement produire de petites quantités. En effet, nous travaillons avec des machines simples à commande manuelle, nous sommes très flexibles et inventifs, si bien que nous pouvons agir rapidement sur le marché ».

Tolérances

Le pot pharma blanc original, en service depuis de nombreuses années, est composé d’un pot blanc en plastique avec un couvercle snap on et bande de scellage amovible. « L’inconvénient est qu’en raison des caractéristiques des matières premières et du processus de moulage, combinés au couvercle à pression, ce pot PP présente des tolérances relativement élevées, explique Frank Houweling, account manager du Houweling Group. « Parfois le couvercle se clipse facilement, mais parfois il faut appuyer plus fort. En appliquant de la pression, les entreprises malveillantes peuvent enlever le bouchon sans casser le scellage de manière à pouvoir facilement re-remplir le pot. Avec le nouveau pot PET avec couvercle à visser, cela n’est plus le cas. En effet, celui-ci est moulé par injection en une pré-forme de manière à ce que le collier du pot fasse toujours la même taille.

Billes de colle

Le nouveau couvercle à visser en plastique ne présente pas de bande de scellage. Un bouchon à visser avec scellage assure le scellage inviolable tout en fermant l’emballage hermétiquement. Le processus d’amélioration comprend trois étapes. Au départ, le scellage était un scellage sensible à la pression fabriqué à partir de couches entre lesquelles se trouvent des billes de colle. En appliquant de la pression sur le scellage, les billes de colle sont percées par la couche de gaz et le scellage se colle au bord du pot. « L’inconvénient du scellage sensible à la pression est qu’il ne se ferme pas toujours aussi bien, et qu’après l’ouverture, il doit parfois de nouveau être collé au pot », explique Frank Houweling.

Le fournisseur d’emballage de Bleiswijk a donc proposé d’appliquer un scellage à induction. « Un scellage à induction se ferme à 100 % hermétiquement et est toujours bien fixé au bord. Le scellage, composé d’une feuille d’aluminium avec une feuille de PET et une couche de PE, est apposé au préalable dans le bouchon à visser, et après le serrage, une machine de scellage à induction assure une bonne fermeture. Après l’ouverture, le scellage ne doit plus être replacé ».

Conception originale

La dernière étape récente dans le développement du nouveau pot était un scellage à induction imprimé. « Les bouchons avec scellage à induction peuvent se commander en ligne, et avec une machine de scellage à induction, les entreprises d’imitation malveillantes peuvent remplir à nouveau les pots DAC et les refermer. En revanche, un scellage imprimé ne peut se commander en ligne en petits tirages. Pour DAC Pharma, qui produit différents médicaments, l’achat d’un scellage imprimé en grandes quantités avec le logo de l’entreprise est rentable », ajoute Frank Houweling. « Par ailleurs, cela apporte immédiatement une touche professionnelle. Citons notamment les compléments alimentaires plus onéreux, pour lesquels nous utilisons également des scellages imprimés ».

Outre une bonne fermeture et une protection de la marque, le nouveau scellage apporte une image qualitative accrue. Dans nos segments de marché, on attache beaucoup d’importance à la qualité. Les passionnés d’oiseaux à travers le monde exigent le meilleur pour leurs oiseaux. Un bon emballage et la garantie d’acheter un produit original est donc essentiel.

Monique Decossaux, directrice et propriétaire de DAC Pharma